On m’a dit que les 3 premiers jours sont le plus durs. J’ai pas de recul là dessus mais c’est vrai que j’en bave 🙂
C’est pas trop les pieds qui chauffent, bien qu’ils en aient marre d’être mis en compote, c’est surtout les genoux qui morflent, surtout dans les descentes. Et une journée à se taper que du goudron, c’est pas glop pour les pieds.
Tous disent que du chemin, on ne retient pas les douleurs, mais je suis désolé, pendant que je suis dedans, c’est pas agréable 🙂
Quelques points positifs quand même (oui je bougonne mais il y en a!) Je suis fier d’être arrivé jusqu’ici. L’accueil pèlerin où je loge est génial ( je mettrais l’adresse une fois le blog public) et la dame qui s’en occupe est formidable. En plus, elle est infirmière ! C’est elle qui va me poser mes pansements demain matin. 🙂
Ce soir, il y avait une autre pèlerine avec moi, une mamie qui a déjà fait Compostelle, puis qui l’a refait d’un autre départ, etc. Cette fois ci, c’est depuis la pointe St. Mathieu comme moi. Elle a proposé de cheminer ensemble mais je vais trop la retarder, je ne veux pas lui imposer cela.
Demain c’est dimanche, j’ai pas encore d’hébergement, et au Faou c’est assez rare paraît il. Si mon corps tient, je fais une étape de plus. Sinon, j’aurais déjà engrangé pas mal d’expérience sur les trucs à faire et pas faire pour que la prochaine fois, ce soit bien plus facile 😉
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